Merci à toutes et à tous de vous être déplacés vendredi le 15 février en si grand nombre (plus de 600 personnes) pour le lancement de notre film! 🙂
Pour ceux qui n’ont malheureusement pu assister à la représentation ou qui aimerait le revoir une deuxième ou une troisième (!) fois, Canal D diffusera une version abrégée du film le dimanche, 10 mars prochain à 21h00, en rediffusion le 15 mars à 06h00.
Nous continuerons de vous tenir au courant des projections futures. Nous planifions déjà les présentations à Québec, Rimouski et Brossard.
Une fois de plus MERCI de votre soutien et de votre intérêt pour notre film!!
Thank you to all of you who came Friday, Feb 15 for our Premiere (over 600 people)! 🙂
For those who could not make it to the screening or those who would like to see it a second or a third time (!), Canal D will air a shorter version of the film on Sunday, March 10 at 9pm, repeat on March 15 at 6am.
We will keep you posted about future public screenings. We are already planning screenings in Quebec City, Rimouski and Brossard.
Once again, THANK YOU so much for your support and interest in the film!!
Foule/Crowd # 1
Film
Foule/Crowd #2 – For an improvised last minute screening, we were impressed by the number of people people who showed up. Thanks guys!
Parker Mah & Bethany Or
Malcolm Guy, co-réalisateur (co-director) & Walter Tom, consultant à la scénarisation (script consultant)
En attendant, voilà un résumé de « Être chinois au Québec » dans l’actualité de cette semaine! Pour les consulter, simplement cliquer sur les images.
Médias français
À peine 40 minutes avant le début du lancement du film, Bethany Or était dans les studios de Radio-Canada entrain d’accorder une entrevue à Jacques Beauchamp de l’émission Désautels.
Que c’est complexe les langues… Mais que c’est riche aussi! Prenons par exemple le cas du français, il n’existe pas un français, mais des français! Le français québécois est riche d’un éventail d’expressions et de mots qu’on ne trouvera pas nécessairement dans le reste de la Francophonie. Quelquefois, il arrive que deux personnes de langue française ne se comprennent pas. Par exemple, un Québécois qui séjourne à Paris modifierait peut-être son accent et son vocabulaire pour que son interlocuteur puisse le comprendre, et vice-versa. Même au sein de la Francophonie canadienne, on entend des variantes du français qui peuvent en étonner plus d’un, comme le cas du Chiac ou des accents tels que ceux du Saguenay, de Québec, l’accent franco-ontarien, etc.
Maintenant, imaginez le cas avec le chinois. Il n’existe pas un chinois, mais des chinois, que nous appelons des dialectes. En Chine, il en existe une centaine et elles sont pratiquement des langues en soi. Un Chinois de Pékin ne comprendra pas nécessairement un Chinois de Guangzhou à moins qu’ils ne parlent un dialecte commun, un peu comme un Allemand qui parlerait à un Français: la sonorité est complètement différente. Dans le cas de la Chine, la solution du gouvernement fut de faire adopter le mandarin comme langue officielle à toute la population, le mandarin étant la langue la plus parlée dans le pays, mais particulièrement concentrée dans le nord. Ça, c’était en 1955. Continuer la lecture →
Nous avons eu une fin de semaine occupée dans les médias! En voilà un résumé (pour lire, visionner ou écouter les interventions, cliquer sur les images):
Récemment, j’ai eu des conversations plutôt intéressantes avec mon entourage au sujet de la sortie du film. La réaction est unanime: « il y a d’autres communautés chinoises à l’extérieur de Montréal? » Et oui! Avant de travailler sur ce projet, j’en ignorais même l’existance!
Montréal, ville cosmopolite où vivent un melting pot de gens de toutes origines…
On peut tout simplement rester dans la ville et on aurait presque l’impression d’avoir fait le tour du monde. Il y a la Petite Italie et Little Portugal, Parc-Extension où se trouve une importante population d’origine indienne; puis il y a aussi les communautés grecque, portugaise, latina plus concentrées dans certains quartiers de la ville que d’autres, et bien entendu LE Quartier chinois et ses satellites autour du métro Guy-Concordia, dans Ville St-Laurent et Brossard.
Lorsque les réalisateurs Malcolm Guy et William Ging Wee Dere me chargèrent d’effectuer la recherche initiale de ce projet, retracer les personnes d’origine chinoise s’avérait donc facile dans la grande ville.
Québec, ville fortifiée et berceau de l’Amérique française
Au début, les seules pistes que je tenais, provenaient de Malcolm et de William. Ils me présentèrent tout d’abord à Walter Chi-Yan Tom, un avocat réputé de Montréal.
Me Tom est arrivé très jeune au pays, dans la ville de Québec plus exactement. C’est là qu’il a grandit et qu’il fit ses études en droit à l’Université Laval. Puis il dû déménager, faute d’emploi et élu domicile à Montréal où il y réside toujours. Toutefois, il a gardé des liens avec des membres de l’ancienne communauté chinoise, maintenant éparpillée aux quatre vents. Pourtant, certains sont restés et ce fut mon point de départ.
Ancien édifice abritant la défunte Association de la Ligue nationale chinoise sur la rue St-Vallier à Québec, seul vestige au coeur d’un quartier chinois vibrant aujourd’hui disparu
Conjointement à cela, je farfouillais sur le web à la recherche d’autres informations lorsque je suis tombée sur le site LeChinois.ca du sinophile Michel Parent qui fit l’objet d’un article dans Le Devoir. Je l’ai donc contacté. Après quelques échanges de courriels et de coups de téléphone, je le rencontrai en personne à Québec. Il est une encyclopédie d’information sur l’histoire québécoise des Chinois et me la raconta avec grand enthousiasme. Mais il m’a également ouvert les yeux sur un tout nouvel univers: celui de la nouvelle vague d’immigration originaire de la Chine continentale et de ses personnages extrêmement diversifiés.
Puis il y a le reste du Québec…
Trouver des gens d’origine chinoise hors de Montréal fut un défi bien intéressant à relever. Au début, c’était comme chercher un grain de riz dans un tas de neige pour ne pas dire chercher une aiguille dans une botte de foin! C’est que cette population est peu connue au-delà des frontières de la région métropolitaine, voire de la ville de Québec. Elle se dissimule dans le décor, car elle est sensiblement plus petite de taille et se fond davantage avec la population locale. Il a donc fallut faire fondre la neige dans un tamis pour récolter ce grain de riz. Puis là, on s’est rendu compte qu’il y avait en fait plusieurs.
De fil en aiguille, après maintes détours et de cul-de-sac, et avec l’aide de précieux collaborateurs dans les régions, j’ai repéré des chinois vivant dans des endroits reculés de la Montérégie et des Cantons-de-l’Est, puis dans des régions éloignées comme en Abitibi, dans la Côte-Nord, dans le Bas-St-Laurent et en Outaouais. Mais je ne gâcherai pas la surprise en disant plus!
« Être chinois au Québec » va à la rencontre de certains membres de cette population méconnue et aux racines si diversifiées. Bethany Or et Parker Mah, nos deux Sino-québécois d’adoption, sont allés les visiter dans leur ville respective. Je vous invite à les suivre. Ils vous feront voir le Québec comme vous ne l’auriez jamais vu auparavant, c’est garanti! Vous apprendrez davantage sur leur histoire, leur adaptation au Québec, leurs réfléxions sur la vie dans la province et plus.