«Les Chinois ne veulent pas apprendre le français et ne veulent pas s’intégrer dans la société québécoise». – Mythe ou réalité?

«Qui ne voudrait pas apprendre le français, la langue de la majorité? »     Kenneth Cheung

« Je me sens comme un sourd-muet, ne sais pas le français ici. »  – Dong Qing Chen

Pendant la réalisation de ce film, je n’ai rencontré aucun chinois au Québec qui ne veut pas apprendre le français. Les gens apprennent le français, soit par choix ou par nécessité, afin de trouver un emploi et survivre ici. La francophile Lya Wu Bin de Québec demande au gouvernement de faire plus, de donner aux minorités un sentiment de sécurité et moins de stress, pour les aider à intégrer et apprendre le français.

Apprendre la langue est une étape cruciale vers l’intégration, mais un sentiment d’égalité et d’accès égal au travail et aux institutions donnera les sino-québécois la possibilité d’intégrer complètement. Sans emploi, les minorités auront besoin d’aide pour apprendre la langue, la première étape vers l’intégration et à trouver un job.

Les parents qui travaillent, comme Lin et Ben He à Rimouski, ils font de gros efforts pour apprendre le français quand ils trouvent le temps, mais leur fils de 4 ans, Simon, va grandir parlant français avec un accent Rimouskois.

Les jeunes sino-québécois, grâce à la loi 101, parlent couramment le français. Mais leur combat reste celui de l’acceptation et de l’inclusion dans les réalités quotidiennes du Québec. Toutefois, leurs parents, les immigrants récents et les immigrants à venir, vont continuer à lutter pour l’intégration, avec ou sans l’aide des divers niveaux de gouvernements.

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